Dix Thèses sur la sémantique, [Nice1951] 046-0130

OIACOMO DEVOTO I DIX THESES 80R LA SEMARTIQUE

Le aémantlque dolt corresponds«© a la llngulattiue d© la parole, c*eat a dire fustifler 1* xctivitf da lingutei© dans tin domain© qul par ©a nature dewait resaortir a l'esthetlqu* et a la logique. En effet la parol® eat, par sa nature, non diffårenclée, non råpåiabl*^ non classifiable dans las ©spaces ferrali des oo’winauté® des longues råel- les. Far sa nature, ©11© n'admet d'autre definition qus celle d intuition expressive. Uh© intuition expressive est essentiel lement a-grrømatieale, ou, du roins, ©11© ne peut admettre unc åquivelenc© grammatical© qu© nour ceux qui aftnettent un© "grammaire génårale" ou universe 11© t e© qul n* est pas mon cas. One correspondence entre parol© ©t langue n© correspond pas a cell© de slgaifie ©t slgniftant * Ces eux notions »rrøposent un parallå1isme, une unitå et ure fixitå du aignifi© qul appartie t peut-©tre a la logique måls pas a la parol©, tell© -5ue le lin gulste doit 1*envisages. Les discus- sions sur 1* arbitral*© du sign© ne touchent pas 1© problem© såmantique, Ce qu’il y a de vrål rent arbitral*© dans le signe comme problem© såman- tlque, li'esi pas qu© la nem© notion soit råallaé© par les franqais aveo boeuf et par le® anglais avec ox.mals qu© tantes les intuitions ou intervienrent des Images d'anlm&tat do ce genre soient grounéea en compa- ral on <1© vsche. ve au. taureau avec des limites var i feos, c1 est a dire arbitrair©s. La parole ne s© råalis© pas settlement dans les signes granmaticaux qul sont ifobjøt de l,**tude des Ungulates, mal® iissi avec des sløse© de different« arts, de la p©Inture, de la musique. Il exist© des lora un© såmadt u ue des arts figuratifø, comme une ©émsntlque musical© et un© såmantique lingulatlque• Okie distinction ©ntre des arts såmantlques ©t des arts asémantiques, tell© qu’elt© a ©tå esquiasée par un phtlosophe Italien co m M, Calogero, est Inadmissible. La parole, alguillée vers une realisation musical©, pictorial© ou grammatical© n© pout plus ©tre consider!© comme encore fibre de tout lien avec loé systemes respect, if s. Le fait qu© 1* image du print© pø doive s© realiser dans un© syrphonle de Grieg ou dans une poéaie de drowning plutot qu© dans le tableau do ottlcc "1, Will© des associations spå- ciales quiMnous porm©ttent„d*envisage* une parole "pråfigurative” /’pro- musical©”, prégre matieale • C* est dans eet te deuxieme phase qu'un rapport approximatlf d© aignifiå ©t de stgniflant common©© a ©tre saisi, 1 out©fois, 11 e'aglralt, -em dans c©?te deuxlems phase, de ouelquc chose d'antårieur aux fait« 1togulotiguos et aInai d'etranger i lractivi- tå des Ungulates, si les systemes organists des longues (des arts, de lo mu .iq.ue cosr* de la grammet*©) ne råaglssalent sur les int ltlons, en ©n fa vor i sent certains groupements plutot gu© d.' autres • L# existence en Italien d’un ot unique seal a. qui correspond arut deux mots franfais ichellff ©t ©scalier, emu«©enes un Italien un© råa- 1isation moias pråetae d'une Intuition- dont uno”scale” concrete fait part i©• Personne ne se soucle døs situations ou 1© mot pourroit ©tre placå, tout 4 tour dans un© ferm© de oampagne ou dans 1* hotel d*une ville hiotorlque. *ux yeux du linguist©, la aårnartique m justifie pas seulement les liens qu , au dela de la "longue”, oppeHent son intåret sur la parole.

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2110 pormet d’évaluer ur aystéme llngulstlque qui par* definition eet tom* a to-ur insuffls&st * M* Cechéhays a dit que la languø fourmlliø •'* soufl*©nt©ndua - et exceøaif par rapport aux ©xigeanø©® ae 3* expression, Sans xm point de vue eérn&ntique rous ne somme® pas en. étai de fuger les valeura sfro d’un systems lexical, quø l’écouteur ou,l© leoieur reøsuscit* ent pap ”é Goation’' la ou 11 n’y a -pas oyen "de lea ’’représeniei'*1 # telles les valeurø des mots allernands rsBfflgtllcih et ^eltanasi difficile« a etre iraduite, c’est a dire, a Strø "represent*s' owe les moyena nor*

w QVX^y ©A wUUaVD ø V vwV ** UAn?| eft to uX^JF Vw w ’VVW årnwm HJXJtfWøåm kild mux du frontal s ou de l1 Italien, bans un point d© vue sémantiqu© nous

mine dø la parole.

, La sérontique n’< at pao settlement essentielle pour 1* appreciation d un syatøme llnguistiqus. In dehors de l’étude de l’équilibre a rete entre lee Intuitions rnoyenrseo et 1© systems , elle est appolée A fuger 1) des presslone des intuitions nouvellea qul no se laisaent pas ©ncadror dans 1© system© normal, et devlennent d© so roes d*Alteration# telles loo im- gee techniques et sportives qui abandent dans 1© vocabilalr© do noire clvl- lieatlon et le bouleversent 2) d© la reaction du system lingulatique établl aur les intuitions m train de ae grammaticallaer. Un system qui garde le duel influence 1* opposition Xogiqu© de l* unite et de la plurality • Oh autre earaetére de la slnantlque vis a vis do# intuitions de la parole ©st la conscience de m double nature i 11 y a des Intuitions correspondent a des images, et des intuitions correspondant a dee rapports. Du premier point de vue la témantique envisage la parole dans see réalisa* tions lexleales, de 1* autre ©11© I’envisage clans aes realisation« avntaxi* quee. Lea Images du bonheur peuvent avoir en frangals une centre-partie lexical© plus ou mins riche. L© problem sémnttqm n’est pas different dans le ©as e l1 aspect du -yorbe, tel qu’on le real Is# on franfala dans les forcules ” le vals prendre« f© viens de lire"’ • four la realisation dee intuitions expressIves, un system linguist!* ue n’offre pas mule-ont des oppositions rigides. dea,!r© lea" habituolles• II off re auasl des ** choix” pour des nuances qul n’ont pas encore about! a (ou ont cessé d’etre) dos regies. La différen ©entre ifgfttriLet jf-O&i ne peut preteudr* a realiser des intuition© radlealement different os, mais ©lie offre A un group© d*intuitions de la douleur un ciioix, dont 1*étude ressortit A la "stylistlqu©5' • On peut on dir© autant pour des rapport® syntaxiquee de 1*affirmation. Lntre oul. sans derate et eertalnemeåfc ilya dea differences et des ressemblanees que la otion de "ohouc' expliqr© et fustifie. Un© Itude sémantlque appliquéo aux oppositions du vocabulaire ou a celles des rapports syntaxiquee, ou a des possibility cl© ciiolx dans lea deux domaines, exige un© unit© cl© meaure, qul n© peut paa lul venlr d© la gramraire eon®ar§© Lea Intuitions husnlnea a ont lea mørne# partout, ©t aeules leurs réaliaations a© laissont grouper dans des families ling rift otiquea.

La aeule poosiMlité d© jugement ©our toute recherche aérøantique viendrait non pas dun© sdnumtlque general©, mais d’un scheme gmafaal d© se antique" qul donnerait un tableau a strait ot couplet d’un lypothétl- que t éøor ølmantlqiaa hurnaln.

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t© ^rand "Dictlonraire des synonymes choices” de pour les indo-européenn©s donne un exemple de eette exigence dans le anSKne du vooabulaire• Le travail de < telms lev sur la caté^orie des cas peut en donrer un exenple partiel dano lo domain© de la s^mtaxe.

Qiacorae Devoto