Uddrag fra Propositions, [Nice1951] 046-0170

Fonctlon3 primaires et secondaires. Les tentatives, faites jusqu’icl, d’établir des systemes sémantiques, au moins å l’interieur de certaines catégorles granmatieales, formeront le point de départ de reoherch.es ultérleures qui vont trancher la question de leur validité. Le concept saussurien de 1*opposition leur est common a toutes, Mais on se demand© si les sens qu*on oppose dans ces systémea peuvent etre considérés comme des unité3. Autrement dit si l’on a le droit, et* å quel titre, d"admettre pour un mot ou une forme grammaticale (p.ex. le parfait) une seule valeur résumant plusleurs 3en3 ou plutdt se réalisant dans plusieurs acceptions. Cette question ayant reyu, de la part de^la linguistique structurale, une réponse affirmative on s’intéressera å la méthode periftettant d’étafcllr la valeur sur la base des données protocolaires (documents historiques, textes dialectaux, observation direct© du langage c ourant) • M. Jakobson s1est servi des concepts signification générale (Grundbe- de ut ung) et significations spéciales (apezlf ische Bsdeutungen). 3?arml lesquelles il v a one signification principale (Hauptbedeutung (1)}. Depuis 1935 nouc avons employé les termes fonetions(sémantiques) primaires et secondaires (2). Les termes de la langue courante elle-méme impliquent tine hiérarchie entre les dlfférentes acceptions d un mot (sens propre : sens figugé)• Critere de l1 entourage (contexte) sémantique. Il est clair que æ qui est donné immediatement ce sont les signifi- cations spéciales apparaissant dans des entourages (textes) concrets. Par- mi ces emplois il y en a certains qui se lais sent définir en termes (posi- tifs) de 1*entourage sémantique par opposition å un autre emploi non- définissable lui-meme å eet égard. X Il est parfois simple de trouver ce qui constitue le contexte, surtout lorsqu’il s’agit de categories grammaticales. Ouand une langue ne présente qu’une seule forme pour le parfait (passé indéfini) et l’aoriste (passé défini). c'est la fonetion du passé indéfini laquelle est primaire. Le passé défini est conditionné d'une maniére positive par le contexte, solt par des adverbes de temps solt par d’autres formes verbales auxquelles on rapporte le verbe en question (surtout dans le recit). Les nuances séman- tiques sont comparables aux variantes combinatoires d’un phoneme. La fonetion sémantique primaire correspond å la variant© principale. Critere de la motjjyation. Dans beau :oup de cas le critére de l’entourage n’est pas applicable. Il faut recourir aux procés morphologiques vi vants de la langue pourfaire le départ entre les éléments sémantiques dus å ces proebs et les eléments sémantiques secondaires. Le mot fo33oveur est 1. un nom d1agent; 2. un nom d*insect© (necrophorus vespillo). Nous somites comvaineus que l, repré- sente le sens propre du mot, 2.- son sens figuré. Sur quel fait linguisti- que objectif ce sentiment se fonde-t-i'i ? La rfegle de derivation permet de former, a l'aide de -eur, des noms de personnes et c'est dans ce sens que -eur est productif. tes noms d’instruments, d'animaux etc. se ren-