Uddrag fra Propositions, [Nice1951] 046-0160

(1) S'il n'y avait pas d'éléments sémantiques communs on aurait a faire a deux mots (homonymes). (2) On ne saurait les définir autrement que par le terme non-finale. Les noeuds sont les points de rencontre de fonetions sémantiques pri- maires avec les formes primaires. Les fils verticaux représentent les fonetions secondaires n* ayant pas de formepropre (^n'étant pas situés sur les fils horizontaux). Et, vice versa, les parties de fils horizontaux qui ne sont pas entrecoupeeå par les fils verticaux, symbolisent les formes seoondaires. Il est clair que ce sont les noeuds qui forment 1*ossature ou le sauelette de tout le systéme. Les fonetions secondaires n'existent que par les fonetions primaires, les formes secondaires sonf, fondues sur les for- mes primaires. Les rapports de derivation sont representés par le passage de noeud å noeud (changement de forme et fonetion). Théorie du calque . L’explication du calque, comme du reste celle de tout autre innovation linguistique, n’est satisfaisante que si elle se laisse résoudre en une proportion. Les caiques étant créés par des individus bilingues les termes de la proportion appartiendront a deux langues différentes . Prenons l'exem- pie connu de fran9ais gratte-ciel. terme calqué sur anglais (americain) sky-scraper. angl .sky-scraper l.s angl .sky-scraper 2. - franjais gratte-ciel l.:x. Le mot sky-scraper a une fonetion primaire de nom d'agent (morpheme -er); le sens de båtiment est secondaire (en anglais il existe encore le sens ’’homrne grand et mince, grande perche” ). Or pour former leS'^composés å valeur de noms d*agent le francais recourt au type gratte-ciel. Mais l’adoption du sens secondaire (båtiment") se fait sous 1* influence de l'anglais. En calquant un terme étranger on impose å un mot indigene (exis-J,ant ou créé ad hoc) dont le sens s'accorde avec le sens primaire du mot etran- ger, le sens secondaire de ce dernier.