Réponse à la troisième question sur la morphologie générale, [repouse] 023-0010

å

Tro i si erne Question dxeoncernant i»etude åe ia Morphologic generale

Réponse åa la

par Paul Diderichsen.

la

/».»Division de/grammaire« La question iroplique le problems plus generale de la division de la graiciaaire: Est-il dans la description de langage des differences absolues entre des points de vue ou des m&tieres nettemenis opposees ,ou leifis chapitres de la grammaire font-ils une serie continues,ne permettanjr pas des scissions d*ordre plus Jaautjgs? Ce probleme general© ne seraxjamais solu d’une facon gx xtau&k *é definitive;sa solution dependrai toujours des idees Que se feront les linguistes de la nature de langagage et du fin å&xXxxiiXÉ. du travail linguistique. Seion la tradition de l'Ecile la grammaire se divise en quatre parties,a savoir:l») Orthographia ou De Litteria;2) Prosodia ou ou De Dictione; 4) Syntaxis De Oratione«^1idee de eette quadriparti tion

De Syllabis;3) Etymologia (Analogia) (Gonstructio) ou ne semble pas d'etre nettement preciséjmais il s'impose de l'explici

ter comme une entfeeroisement de deux points de vue,soit la distinc- tion entr« .sige« signe et caraetere distinetif et la distinction vdes mots ou des sons) entre class*/ et totalité^ Phrase,syliabe).

ne

Oara ctere distinctif

a

Glassification des elements

Orthographic (De Litteris) Phonetique

SjthBsxaphXK Etymolog ia (De dictione) Morphologic

Prosodia (de Syllabis) Typologis des syliabes

Typologis des to tali tes

Syntaxis (De oratione) Syntaxe

Dans l'histoire l'une vers

de la grammaire on peut reconnitre une meconnais3ance et

deux tendences

x dissolution de

ces principes,

2

a

PI): TQ, 1’autre vers une explicitation plus nette et une application plus consequent. Le premiere pas du dissolution est la*elimination de la proaodie metrique comme une discipline/tout a fait pratique,la belle harmonie du sy- axKSi etant A coup xhbbpsjSX irrep&rablement rompue. Suit la tri- partition de 1♦Etymologie dans a)classes des mots b)flexion c) c)formation des mots $ derivation et composition),1& derniere partie formant une discipline intermediaire entre morphologic et syntaxe. des Y correspond une tripartition de Is, syntaxe dans chapitree intitu- lees * Sanctions des mots et des pfexasiea formes dans la phrase”, element xs*? ”Les membres de la phrase* *Øombinaisona des phrases*,dont le pre- mier evidecent releve de la morhologie* Le dernier atteinte a la disposition traditionelle xjtxis est la comprehension (*?)»due o , c;ra.moiréens indoux*que le mot ne soit pas une entitex^tsslu^

seme xxshjs

aux

ux

k& insoluble,mais un signe compose des elements radicaiti®,derivati# ves et flexionel-'-es* Sn raison de cette evolution M,LOUIS HJ111L3LSV g 0 dans le Rapports du V1

yongres International des Linguistea a, projcStPOse de toutafiait abandonner I’ancien distinction entre Morphologic et Syntaxe«

autres Tout aux control re des/gram, air lens xxnenjtes

ont essaye de retablir le systems original d’une maniere plus consequent; et les phonolgues lea phoneticiens/ont etudiex les types de syllabes les totalites des characteres distinctif; John Riea dsns un fameux

,c'est a dire

le

livre a luttex contre discipline appele ’’Mischayntax* ,contenant des elements morghologiques a cote jtøaxxijsmjaJiXaxpuxx de la descrip- tion purement syn taxi que de la phrase et ses membres ;et VIGGO RR.JH4

figurer dans une seule fonction syntaxique.et qU»inversement membre de phrase II nous semble convenable de mise au point ci-dessus,parce-qu*

aucune

represente des mots d’une conserver e1ie releve des deux

seule clasae. la ^uadrip&rtition

traits les

3

V

plus fondsuentales la Xangu©;z&&i©

R& i

il sera neoeaa&ire de la ©©»• de© biner ave« la lue X * analyse des »©tø du na ©l&nents seja&njtiques ae

-s

woindr© extension.Kon s al ©ment les synt egmes, i<«ai bx enco re les tuots ainsi des toi«Jitea,dont le structure sera a degager;et fs Its elementaaignifici tints ulterieurs aer out &«ax pas les saota, »ais les raeines.les derivttifa,lesx laorphetues. Ko ua tie souven© pas li® *»*£** fairo le dett.il de otue mmm&jåx. nouvexxx. theorie du aais noua noua berner o ns a esquisser grossierestent lux le »yste&e ainsi reiaanie^im.Il sera profitable s* en aer vir de© concepts pr ©pc- a bound forms re-/ aes de M. LEONARD BLOc^FI^XD sous leu noxaa ue free Tor»aTc V u t a dea reap, n© peuvant pas * dire/ele; .ante ,qui peuvent/etre ©nonces aealca»augiigx. Trait era a el on taotu,a ©avoir lea oette tiieorle It Morphologi# lea/to tali tea com ©nun tea tu & aim uneTowae liee*,!« Syntax« lea fcotalitea.dont lea i»e&br©a de pre* des ;iier dfegre seraient •forwea Jti&xa libras’*, bsadiasipiinsxrelaaara,.. JUdalslse 3to«xaarcs.eapdsdJuM^sxRistuxx«pi5iM;arfeianJtxS*u:aiii4siaJtlqa,«xx 0 c iik&qm Chastine a a ces disciplines oependant ae divise an xxu sub- divisions, traitantes quant a la morphologic ssmtolsls. V08 totslitea derivative et flexinnVonellee,quant a la syntax© uea phrases»des group®a nominales etc. Considers® sous cots* angle n'& qu' la distinction x un©valour relatiiave,et borne a certain©« types d© lan^ues. Isaudia, j,in c tlon..m&xtrexxa Si I'en veut maintenir It© as expre sion© deux M&ktLfMX&MM COiSU© la. gram. air©,1 'on pout appliquer 1© terme de Morphologic a la t classification© des elements,et ceiui de Syntax© a la Xypologie des slEacBKlxu. to tali tees.

aaa aeront

n.e

/apective- ment

restant etiquettes de la division/maitresse d« xl

B. Description Jbenorsenologique el Description fonctioneile.

4

PD: TQ

B#Description phenoaenolegique et Description fonetioneile. Dans la linguistique traditionelle aucune concept commune n'entr« pas dans la phonetique et la grammaire dans le sens etroit.Les du sons sont decrits en termes de physiologie,lea ziaaaszzd parties j&j&s discours et les categories de flexion sont definies au moyen des semantiques concepts(logiques, psychologiques) t ^

en som.,e on decrit la langue scion certains traits cnar- procede de de sa apparaxence phenomenologique. Ge asaiUaajLs-vXa aes recen-

ateaxKRi;

acteristiques description dans a ete considerahleaent perfectionne par tes essays de groupement plus systematiquex,fondees sur le princips

des oppositions relevantes il s uf rit de nommer la*Phonologie* de l'ecole de Prague et les etudes morpiaologiques du re rette I'IGGO BRØHDAL. Maia #*k* la linguistique Americaine,etablie de SapixzeizSiaa des SAPIR et BLOOMFIELD,en etudiant les langues dAindigenes, a pratique une methods *a».txaua±xax totalement differente,fondant sa classifies.- JUCKX tion sur mx la principe de substitution: **MJOUUiMxs£*M&..u»xxxx ajoBftgxfecijttiy x eikl^pjKaJtxf MxaiKxxg«itx&yl:>c«kg font un class e tata to us dans des les elements qui {xsuax. saxtaijuus circonstances^t determinees) peuvent entrer en jmxsnsxixx iuuEX«ajdbcai>^J)UQraxpljafi£x^cdaRa^l&xjG&&iJ9e iiMgxiafiqaax les Biernes combinaiaons ou se substituer 1 * un a l'autxf. un subt&ntif et un adjectif ordinairement Une voyelle et une consonne/ne se peuvent pas/r ear placer mutuellement xaais deux vocales et deux substantives le peuvent dans maintes D' cas.MiUE Sfitune importance marquee est la situation, souvent constatee de Mi'une dans tous les doraaines de la le.ngue,ou les membre xJrfunxe cl&sse peut forråer une unite d'ordre plus haut.tandis que l'autj^ne ie

peut pasjaijjgi une voyelle seule peut former une sylla.be,une racine un mot,un substantif est possible

une ,-roupe nominale. Par Lelies procedes il d'eteblir des classes definies

par les xaernes

1 '■■jzr'

5

PD: TQ, *fonctiens* non seulement en phonemstique et graphematique (ortho- -raphie),toe is e^alement en la classification dee elements si^nifi- cat if s (racines,derivatifs.iaorhemes).. Ce parfait parallelisme entr« les structures *du plan d’expression* et*du plan de contenu* respec- tivement,surtout mis* au point de M. Hjelmalev, entraine une entie- rement nouvexxxlie idee de la forme linguiatique et par consequent de la morphologie generale proprement dite.Les concepts fond;ment&ax e de la theorie des elemnts flexionelles et derivatifs nt sont pas propres a cette matiere,mais valables pour toutes les domaines de n la lague.Avec une modification ixxxixx du fameuse maxime de HUGO SCHUCHARDT on peut dire: Es gieb| nur eine Grammatik und die heiest Formenlehre.

a

V,

Conclusion.

Apres 1’abandonnement atazMQSBxgeneralement admis du concept du MOT comme l’unite centrale et indivisible de la grammaire la Morphologié dans le sens traditionelle n'existe plus,et il est js le un question d*opportunite settlement,si l'on/veut maintenir et alors dans quelix sens.&Biaac II sera juste de appeler Mor&hoiogié la description de la structure ou forme (morphe) de la langue.Seion le concept de forme purement fonctionnel de M.HJELMSLEV morphologie alors serait le nom de kmdos la discipline fondqmentale de lingui- stique structurale, traitant les fonetions g en er&ijssux, communes a a celle tax la description dessignes et/des carscteres distinetifs. Dans est la theorie des Americains une forme at une unite linguistique

pourvue de signification,et morphologie en consequence devait etre la partie de grammaire ixsikaKk etudiant toutes les unites

significatives;mais par une concession peu± consequent OKrøecxkjclcRftxdstxJtftxSftSycSbc

a la

w*

6

pd:T.; la tradition, . BL^'kFIELB (■ abuse da terme poar y comprenåre lem une categorie specifique des »formes*,a savoir celle*,qui contie<m*&

o

u

u

L

ane *bounå form* et ainsi correspond a Xe mot de Is gramaaire ciassi- que.Ainsi la moAolo^ie uevient

une *syntaxe aes formes liees'* , la Si 1’on syntaxe proprement dit une syntaxe des "formes libres*.»uifc**Kx vouiait finalement/ conserver morphologic cøiuae terme oppose de syntaxe.on par celui pouvait y entendre lezdiaøipiiae la cla øifieation des elements ,par symtaxe ies combin&isons des elements dans ies lotsiito semantiquea/mais telle terminologi* ne xi se jrtcommandt pas.

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16/2 1946

Paul Biaerichsen