Uddrag fra Notesbog 13

det udtrykker Leib. ... Slutning af Aarsager : jf. Opera philosophica bd. 2, s. 486, sp. 2 (indledningen, § 23): »La distinction qu'on a coutume de faire entre ce qui au dessus de la Raison, et ce qui est contre la Raison, s'accorde assez avec la distinction qu'on vient de faire entre les deux espèces de la nécessité. Car ce qui est contre la Raison, est contre les Vérités absolument certaines et indispensables; et ce qui est au-dessus de la Raison, est contraire seulement à ce qu'on a coutume d'expérimenter ou de comprendre. (...) Une Vérité est au dessus de la Raison, quand notre Esprit, (ou même tout Esprit crée) ne la sauroit comprendre: et telle est, à mon avis, la Sainte Trinité; tels sont les miracles, réservés à Dieu seul, comme par exemple, la Création; tel est le choix de l'ordre de l'Univers, qui dépend de l'Harmonie universelle, et de la connoissance distincte d'une infinité de choses à la fois. Mais une Vérité ne sauroit jamais être contre la Raison; (...). Car j'ai remarqué d'abord, que par LA RAISON on n'entend pas ici les opinions et les discours des hommes, ni même l'habitude qu'ils ont prise de juger des choses suivant le cours ordinaire de la Nature; mais l'enchaînement inviolable des Vérités.« – enchainement: 👤Gottsched overs. med »Verbindung«, Theodicee, s. 32; jf. også Opera philosophica bd. 2, s. 479, sp. 1 (indledningen, § 1).

I trykt udgave: Bind 19 side 390 linje 26